MAROC

Partie 1 : 09 décembre 2015 - 13 janvier 2016
Partie 2 : 16 mars 2016 - 05 avril 2016
1 les premieres etapes
Nous avons effectué la traversée le 09 décembre.
Ah les premières heures au Maroc… Whahou !!!
1ère étape : passer la frontière
plus d’une heure pour que notre passage soit accepté. Flo (et de même pour Clem et Jerem) était baladé de « cabanes » en « cabanes » pour un tampon, une signature, une date, etc. etc. pendant que moi j’attendais avec Ratz et voyais des personnes s’appuyer sur le camion en mode « tranquille, pépère, posé » ; l’ambiance était particulière au milieu de ce brouhaha de klaxons, de gens qui crient, de déchèterie à ciel ouvert.
2ème étape : se familiariser avec la route (et… de nuit)
rouler au Maroc à la tombée de la nuit s’avère assez fastidieux, les routes sont assez étroites et ici la hauteur du chargement des véhicules ne semble pas limitée. Les conducteurs passent leur temps à klaxonner et faire des appels de phares. On aperçoit pleins de bouisbouis pour aller boire le thé et manger le tajine J
Arrivés à Chefchaouen (une belle ville bleue), Clem voulait nous emmener sur un parking sympa, bien sûre ce parking était dans les hauteurs et il a fallu traverser la ville où les gens se contrefichent des véhicules (ils s’appuient au camion, traversent avec la charrette sans regarder, marchent au milieu de la route) !
3ème étape : s’apercevoir que partout où nous sommes, un marocain (des marocains) va (vont) débarquer
Arrivés sur le fameux parking, on ouvre les portes du camion et là 3 mecs pour nous vendre du shit. L’histoire a du durer 30/40 minutes avant qu’ils ne partent nous disant que nous n’étions pas gentils.
Sur la route, où nous sommes arrêtés pour faire un peu de mécanique (et oui déjà et pour les deux PL mais rien de grave) des enfants nous ont « harcelés » des minutes et des minutes à plusieurs reprises il a presque fallu se fâcher pour ne pas leur donner plus de 4 stylos et ces 4 petits « trous du cul » voulaient à peine répondre à mes questions !!!
Tout va bien, on va s’acclimater !!!
Nous sommes actuellement du côté de Meknes (1ère grosse ville marocaine visitée) où nous avons dégusté le premier thé à la menthe accompagné de pâtisseries …. Mhhh le diabète !










2 OUZOUD
Le comportement de certaines personnes aurait tendance à nous faire croire que l'on nous prend pour des pigeons, que certains pensent que l’on va tout leur donner et c’est parfois fatiguant mais c’est aussi l’occasion d’en savoir plus sur la vie d’ici, sur le quotidien, les coutumes etc.
Nous n’avons pas les mêmes yeux, pas la même vie, pas les mêmes notions de la « normalité » alors on relativise on apprend à dire non et au fil du voyage on s’aperçoit qu’une fois de plus il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, nous avons passé d’excellents moments à Ouzoud grâce à des rencontres avec des locaux. On a passé quelques soirées dans la boutique de Khaled, Youssef a fait notre traducteur au marché au milieu des têtes coupées et des épices.
On a passé la journée à la kasba, apprentissage de la préparation d'un tajine et dégustation :)
C’est aussi l’occasion d’apprendre quelques mots d’arabe.
Ouzoud possède une cascade de plus de 110 mètres sur 3 paliers, que nous avons pu découvrir au fil des boutiques installées dans la montagne dans les escaliers que l’on emprunte pour descendre au bas de la cascade.
Elle est considérée comme l’une des plus élevées et plus belle (ça ils disent toujours ça « ah ici c’est le plus bel endroit du Maroc/ ah ici c’est le meilleur produit ») du Maroc.
On a également fait la rencontre des macaques berbères, ces petits singes sympas que l’on pourrait facilement domestiquer, ils nous grimpent dessus sans aucun crainte. (Un certain a posé ses fesses sur ma tête…)
Le thé à la menthe et le tajine n’auront pas manqué à notre escale Ouzoudienne… On s’est régalé !
Maintenanant, direction Marrakech (le 17 décembre 2015)









3 LA SUITE DU MAROC
Cela fait deux semaines que nous sommes au Maroc et si il y a bien quelque chose qui nous choc toujours autant c’est les déchets avec lesquels nous cohabitons.
Nous sommes à des millions de kilomètres du tri sélectif, du recyclage. Avant d’aborder et d’essayer de mettre en place cela au Maroc, il faudrait d’abord travailler sur l’instauration de poubelles, juste des poubelles. Cela éviterait que chacun balance tout et n’importe quoi (des épluchures de clémentines, des couches pour bébés, des bouteilles, des pots de yaourt, des sacs plastiques…) et que les rues, les routes, les champs ne se transforment en poubelles géantes à ciel ouvert.
Quand on interroge les marocains sur ce sujet, ils ne semblent pas préoccupés par la situation, marcher au milieu des détritus n’est visiblement pas problématique.
La pollution visuelle et odorante risque d’être d’actualité pour un bon moment !
Pour un pays si touristique, le décor ne va pas s’embellir !
Taroudant, la ville où l’expression « la vie est faite de surprises » prend tout son sens. Une rencontre avec Omar « je ne suis pas un guide mais dites-moi où vous voulez aller, je vous emmène gratuit » nous permet de découvrir la coopérative de l’argan avec explications sur l’extraction (on y apprend d’ailleurs que l’huile d’argan peut s’utiliser culinairement et cosmétiquement), la tannerie, les souks berbères et les souks arabes. De discutions en discutions, on se retrouve à diner le tajine chez Omar, toujours l’occasion d’en apprendre plus sur le Maroc.
« Inch’allah », où l’expression la plus entendue par jour. Utilisée dans toutes circonstances, cette expression rythme les conversations.
Le soleil est avec nous, nous n’avons pas été malade, on passe de très bons moments, tout va bien quoi !!!
Nous avons fêté Noël à Tafraoute, la capitale de la babouche. Ce réveillon était un peu plus exotique que d'habitude étant donné que notre sapin était un palmier.
Actuellement en route pour Sidi Ifni, ville où nous feterons la nouvelle année et où nous dirons aurevoir à Clément et Féfé pour prendre la route du Sénégal !!!






4 avant derniere etape marocaine
Avant tout : BONNE ANNEE !!! Les fêtes se sont bien déroulées pour nous… Beau temps, baignades, moustiques, tajines, rencontres (et des chouettes !)…
On vous parlait des détritus, maintenant parlons du comportement des gendarmes. Et il est plutôt paradoxal. Depuis notre arrivée au Maroc, nous sommes passés devant beaucoup de « barrages de la gendarmerie royale », jamais on ne nous a demandé quoique ce soit, on nous fait signe de circuler et fin de l’histoire. Par contre, lorsqu’il s’agit de stationner pour la nuit, pour la journée ou pour quelques jours, là c’est bien différent ! A peine, les moteurs coupés, un marocain a dénoncé notre présence (et ça même dans le lieu le plus caché et le moins gênant possible) et les gendarmes arrivent « ici, c’est interdit », « ici c’est dangereux », « il faut partir dans 1h – soixante minutes ». Ils nous regardent, partent, reviennent, montent le ton.
Le petit côté « lèche-cul » de ceux qui nous dénoncent a un petit côté pénible car ici même dans les endroits les plus reculés, les plus désertiques, quelqu’un va débarquer…
Clem et Féfé ne font plus partis du voyage depuis le 03 janvier, ils vont nous manquer, bonne remontée les copains <3 !!!
Maintenant à l’attaque, plein Sud (et ça se ressent dans les températures). Et depuis peu la porte du désert, le Sahara occidental est franchie.
La distribution des fiches de renseignements est lancée, on doit en donner régulièrement avec les passeports.
Nous sommes sur l’unique route pour descendre en Mauritanie. Elle n’est pas d’une qualité extraordinaire mais on a roulé sur pire ces derniers jours et on s’attend à bien pire pour la suite.
Le programme pour les prochains jours : de la route de la route de la route ! Avec quelques escales pour visiter les rares villes/villages sur notre route. Passer le « no man’s land » et la frontière d’ici quelques petits jours, avaler rapidoss les 800km de Guergarat (frontière Mauritanie) à Diama (frontière Sénégal) et la découverte du Sénégal pourra commencer !!! Oh yeah !!!
A la suite d’une rencontre avec un couple franco-hollandais qui voyage depuis plus de 16 mois en Afrique et qui arrive de Mauritanie, on a reçu quelques conseils pour la traversée.
D’ailleurs voici leur chouette blog : http://kidavi.org/
Le passage des frontières s’annonce « sport », on nous conseille de rester zeeeeen, très zeeeeeen et patient, très patient. « Pas di proubleme », nous ne sommes pas pressés et comme on pourrait dire
Inch’lasuitedelaventure !
Nous vous écrivons ces nouvelles depuis Laayoune, capitale du Sahara.
Nous venons de faire le plein du camion : 195 litres pour 900 dirhams (l’équivalent de 85€), une nouvelle comme celle-ci, le budget apprécie !
C’est surement les dernières nouvelles de cette édition « Maroc 1 » que l’on vous donne…
La suite en Mauritanie ou au Sénégal selon la connexion.




5 derniere etape marocaine
Une bonne centaine de km avant d’arriver aux abords de la frontière, nous avons passé deux jours posés avec pour objectif remettre les camions mécaniquement au « top », soufflage, graissage, gonflage, nettoyage… Un check-up complet histoire de vérifier que tout va bien et histoire de s’assurer que nous ne tomberons pas en panne en Mauritanie. Je peux vous assurer que les gars n’en sont pas sortis propres et que poussière épaisse il y avait un peu partout.
La partie « Maroc 1 » aura duré plus longtemps que prévue…
Dernière étape marocaine kazi atteinte, nous étions presque arrivés à l’endroit où nous voulions passer la dernière nuit (à 80km de la frontière dans le dernier village) quand d’un coup le camion s’est coupé net, plus rien était possible et pour cause, l’avant du camion s’était embourbé dans une partie grasse du terrain. Confiants : « Jerem tire-nous, on est embourbé ». Echec !!! Embourbé était en fait un euphémisme, nous étions embourbés +++ dans ce que l’on a vite découvert : de l’argile !!! Le pont du camion était posé, la roue avant gauche s’enfonçait. On prend connaissance de la situation, on creuse on creuse pour dégager tous les éléments qui risquaient de frotter, on met les crics. Deuxième tentative : échec !!! Bon, là, c’est beaucoup moins drôle !!! Après 5h de tentatives dont 3 à la frontale on décide de ne pas s’acharner ce soir.
Au réveil, après une nuit en saccadée, Flo et Jérem sont partis demander de l’aide à la gendarmerie royale du village. L’armée s’est vite déchargée de cette histoire et a envoyé les travailleurs du chantier du coin à notre rescousse…
Quelques quarts d’heure plus tard, un tractopelle à l’horizon… On voyait déjà la galère terminée… C’était sans compter qu’il s’enlise lui aussi et bien comme il faut !!! Quelques quarts d’heure plus tard, un poids lourd à l’horizon… On voyait la galère arrangée… C’était sans compter qu’il s’embourbe lui aussi !!! Quelques quarts d’heure plus tard, un autre tractopelle à l’horizon, un plus gros… N’arrivant pas à sortir le tractopelle 1, le conducteur décide de s’occuper de notre camion. (Nous étions un peu gênés de passer avant leur outil de travail). La sangle est installée entre le gros tractopelle et le camion, il y a plus qu’à… Après 3 tentatives, ça y’est, notre maison est sortie de la glaise !!! C’est avec un brin d’émotion qu’on remercie tout ce beau monde.
A peine le temps de se retourner, que nous voyons le gros tractopelle s’enliser lui aussi en tentant d’aller chercher le plus petit !!! Aie Aie Aie !!!
Là, la situation était vraiment embarrassante…
Au final, une fois la nuit tombée, il y avait que le poids lourd et notre camion de sortis de cette galère. Le coupable sauvé avant les sauveurs…
Le lendemain matin, il aura fallu que l’armée se déplace et vienne sortir les deux tractopelles de la glaise… Quelques heures plus tard, le tour est joué… Ouf !!!
Tout au long de cette histoire, beaucoup de personnes sont venues nous aider, on s’est vite retrouvé à une vingtaine voire une trentaine de personnes. Les travailleurs du chantier voyaient leur matériel de travail s’embourber, personne n’a haussé le ton, personne ne s’est énervé !!!
Au moment où nous avons voulu indemniser, personne n’a rien voulu ! En plus de cela, où nous a apporté du pain, des épices, des poissons…
Tout ça pour dire que nous avons vécu un gros moment de stress, on ne savait pas comment on allait nous sortir de là appart avec une grue, on ne savait pas dans quel état on allait retrouver notre camion, le voyage allait peut-être se terminer là. Mais nous sommes « contents » d’avoir vécu ça, d’avoir vécu toute cette entraide dans un tel contexte !!! Nous n’oublierons pas de sitôt…
Les garçons auront même appris à faire un tajine aux poissons. Certains de nos sauveurs savent désormais ce que sont les crêpes françaises !
Merci Merci Merci à ce petit village de pécheurs, à tous les travailleurs du chantier du village et aussi merci à Jérem qui nous a bien aidé !!!
Ah oui, au fait, le camion : presque pas de dégâts mécaniques (deux silent-blocs arrachés, un souci d’échappement), la soute à gaz et l’extincteur sont tordus, beaucoup beaucoup d’argile un peu partout. Bien plus de peur que de mal ! Cooooooooooooooooooooooooooooool, l’aventure continue J !!!
Quant aux courbatures et ampoules, elles partiront dans les prochains jours…
C’est reparti….
Au final, de Guelmin à Gueguerat, la route pour arriver à la frontière était monotone, longue et assez inintéressante. Une ligne droite sans habitation, sans village, tout ce qu’on adore…. Mais passage obligé pour que le voyage se poursuive ailleurs.
Le temps de régulariser notre situation à la frontière et on nous donne l’autorisation de quitter le pays (il aura quand même fallu 4H30) !



6 de retour au maroc...
Après deux mois passés au Sénégal le pays de l’arachide, nous voilà de retour au Maroc le pays de la datte. Dans le Maroc du Sud, le Sahara occidental, 1600 km de route désertique où il n’y a rien à voir et rien à faire. On comprend pourquoi les routiers ont souvent plus de ventre que de fesses, nous avons toujours envie de grignoter au cours de ces journées de route. On a quand même fait quelques haltes sympathiques, sur les dunes de sable et sur la ligne imaginaire du tropique du cancer.
Et c’est dans la partie Sahara occidental et plus précisément quelques kilomètres après Laayoune que nous avons roulé le 10 000ème kilomètre.
Au fil des km, la température diminue et les 22 petits degrés enregistrés un soir en bord de mer nous font tout drôles. On ressort les vestes ! C’est le lambris qui est content, il va se regorger d’humidité et on l’espère reprendre sa place habituelle.
Et après 6 jours de formalités et de route (entrer/sortir de la Mauritanie et entrer au Maroc), nous arrivons à Guelmin, la première grosse ville civilisée…
Après deux mois dans la pampa sénégalaise, nous nous insérons dans un rond-point à deux voies et roulons sur des trois voies, nous voyons une femme jeter ses ordures dans une poubelle (une quoi ??!) et nous entrons dans un marjane faire quelques courses, il y a bien longtemps que nous n’avons pas mis les pieds dans un supermarché… Et on s’y est bien habitué, les rayons dégoulinant de produits ne nous font pas plus envie que ça et nous voulons encore faire perdurer nos achats dans les petites épiceries et dans les marchés clandos. Ceci dit, nous nous réjouissons d’avance du premier vrai café que nous allons pouvoir boire ! Et ouais, il y a quand même des petites habitudes qui manquent….
C’est désormais sur des gros tronçons de routes déformées et rafistolées que le voyage se poursuit, nous croisons les doigts pour que notre cuve à eau tienne le coup…
En traversant les petits villages nous menant un peu plus haut dans le pays, nous redécouvrons le Maroc, toujours avec nos yeux mais avec un autre regard, il y a quelques mois en arrivant d’Europe le Maroc nous semblait pauvre, là, en arrivant du Sénégal le Maroc nous semble « riche » !
Première escale de notre « Maroc2 », Taroudant, une petite ville que nous avions déjà visitée en descendant et que nous avions appréciée. C’est toujours le cas, on arpente pendant 2 jours avec plaisir cette petite ville. Nous renflouons les stocks d’épices et de café. Si nous n’avions pas vu de pluie depuis le 20 novembre, notre compteur retombe à 0, nous nous sommes pris une nuée le 21 mars. Et la pluie ne nous manquait pas mais nous ne sommes pas au bout des surprises météorologiques !
Nous prenons plein Est et là… le thermomètre tombe en dessous des 13 degrés et un vent glacial nous tombe dessus… Sachant que nous allons passer les prochaines semaines dans le Haut-Atlas, on ne rigole pas trop… On remet les sandales et shorts au placard et on ressort blousons et chaussures chaudes ! Le Maroc est couché par une vague de froid ou quoi ??!
En route pour Ouarzazate, halte à Talouine, la ville du safran où nous apprenons bien des choses sur ce prestigieux épice. Halte à Ait Behadou, un petit village magnifique accroché à une montagne, du haut du village de magnifiques paysages ! Autour de nous, des monts enneigés… Le poêle à bois reprend du service ! D’ailleurs si quelqu’un pouvait nous faire livrer un stère de bois.
« Silence, ça tourne », nous voilà dans le musée des studios de cinéma (games of throne, astérix, alibaba…), l’envers du décor !
Nous prenons nos quartiers à Ouarzazate pour 2, 3 jours avant de se lancer dans la vallée du Dades.
Nous sommes dans une région magnifique… Heureusement car nous sommes gelés…









7 des gorges, des lacs et un chouya de sable...
L’article précédent terminait par « … heureusement car nous sommes gelés… » Et bien, ça, c’était avant ! Le soleil est de retour et en plus il est chaud… De quoi nous ravir, et de nouveau nous déshabiller !
Nous avons donc passé 2 jours à Ouarzazate où nous en avons profité pour faire laver du linge et faire un peu de mécanique ! Nous avons rencontré un couple avec leur petite garçon avec lesquels nous sommes allés passer 3 jours au bord d’un lac, une vue magnifique depuis le camion sur une partie du lac… Farniente, feu le soir, pêche, photos, longues discutions, thés, dattes etc. etc. au programme de nos trois journées ! Nous les quittons direction les gorges du Dades, sur la route nous faisons une halte sympathique, la palmeraie de Skoura où nous avons rencontré beaucoup de grenouilles.
Arrivés dans la vallée du Dades, on nous met en garde sur quelques parties sinueuses et escarpées… 20 km de route finalement plutôt facile, on s’installe sur un petit terrain vague qui sert de terrain de foot. Le lendemain, en route pour une super journée : on s’élance dans les gorges au guidon des motos ! Et là… de magnifiques paysages autour de nous… Nous vous passons les détails, les photos parlent d’elles-mêmes ! Parfois, nous partageons la route avec les moutons…
Le lendemain, nos chemins se séparent pour quelques jours avec Jerem’. Nous, nous partons du côté de Merzouga, dans les dunes ! Nous n’avions pas vu encore assez de sable, il n’y en avait pas encore assez dans le camion… Arrivés dans ce village, nous nous dirigeons vers la palmeraie pour nous installer (tranquilles à l’écart de toutes propositions pour touristes), une belle palmeraie où il y a des cultures à l’intérieur. Nous prenons la moto, pour une journée visite des environs et pistes. Les deux lacs où nous voulions aller nous balader et pique-niquer sont à secs (pas de pluie depuis novembre 2014), ce n’est pas grave nous déjeunerons en s’imaginant le lac… Les grains de sable quant à eux sont biens présents… ça donne un petit côté croustillant à la salade. Flo joue avec la moto et nous rigolons à travers les casques !
Nous avons repris la route, attaqué la remontée, sniiiiiif’ ! Nous vous écrivons depuis Al Hassan Addakil, un très bel endroit, un lac encore une fois, Ratz s’éclate et nous nous en prenons pleins les yeux grâce à toutes les couleurs et le relief.
Information inutile mais capitale, nous venons de faire un pudding !
Demain, nous attaquerons les gorges du Ziz, très bel endroit d’après Jerem’ qui est devant nous.








